french-independent-artists.com
silent-radio.fr.fm / silent-radio.net








 

 

 

 


* * * _Ce site est en phase de construction
Il ne prétend pas être exhaustif et a pour vocation d'être un lieu d'échanges
il est le résultat de coups de coeur, de choix éditoriaux, de rencontres
avec des amoureux de la musique et des férus d'indépendance artistique
mais ce ci est un autre débat

Dernière mise à jour: 18.10.2007

Pour être tenus au courant des nouvelles mises en ligne
ou de toute ouverture d'une nouvelle section du site,
cliquez ici...

 

Bienvenue sur silent-radio, voici nos dernières sélections pour commencer la visite !
... pour fouiner dans le reste du site, rendez-vous dans "Kroniks" ou "recherche"
... quant à la signification des codes couleurs, un indice

 

VERSARI - jour après jour
La comparaison vocale entre Jean-Charles Versari et Stuart A. Staples ne date pas d'hier, dès le deuxième album des Hurleurs, avec quelques inflexions Nick Cave-Ian Curtis. Ces références n'ont échappé à personne. Alors quoi !? Faudrait-il s'en détourner ? Lever le petit doigt et refuser d'avoir en France quelqu'un qui puisse rivaliser avec ces honorables modèles... ? Eh bien non ! D'autant que pour son premier album sous son nom, Versari, le chanteur-guitariste suit son idée et la développe un peu plus encore, accompagné (pour résumer) à la batterie de l'ex-Sloy Cyril Bilbeaud, à la basse de Jason Glasser, ex-Clem Snide. Tempos ralentis, voix vespérale et ambiances automnales. Et comme il faut mieux s'adresser au bon dieu qu'à ses saints, les Versari ont choisi de réitérer la coopération passée avec Ian Caple (Hurleurs, Tindersticks, Bashung, ...). En fait à l'écoute de l'album, Jour après jour, on constate qu'il n'y a pas grand chose à mettre de côté. Chaque titre prend son temps, sans abuser ou chercher à tromper l'auditoire, avec un panel de titres allant de 2'30 à 7'20, agrémentés, selon l'humeur et les invités, de cordes, de claviers, de cuivres ou de choeurs et de longs passages orchestrés en volutes d'épices boisées... parsemées au fil des collaborations de Jean-François Pauvros, référence d'impro guitaristique, Patrice Chevalier, qui collabora avec Tricky époque « Prémillenium Tension », Jérôme Lorrichon à la trompette (Herman Düne, Berg Sans Nipple) et les apparitions fugaces de silhouettes féminines évanescentes (Pascale Daniel,   Céline, Sophie Glasser) qui viennent irriguer de ci de là quelques titres. Quatre titres jouent la carte internationalisante, mais ce sont des textes écrits pour ainsi dire 100% dans la langue de Molière, comme pour mieux appuyer le fait qu'un artiste français et francophone peut aujourd'hui s'exporter sans complexe et largement rivaliser avec bon nombre d'artistes anglo-saxons. Dès lors que l'album se referme sur une superbe reprise d'Atmosphere (Joy Division), il ne reste plus grand chose à ajouter... si ce n'est... encore ! Avec une préférence pour un exemple d'éclectisme avec « And then She Said», « D'autres lendemains », « Les lignes blanches » et « Blunt ». Et comme, aujourd'hui encore, le gotha de l'industrie du disque -parce que c'est tout de même une industrie- ne veut toujours pas prendre le parti de s'intéresser et de développer sérieusement des artistes « made in France », pour aller les vendre « ailleurs », certains artistes ont bon gré mal gré opté pour la voie longue et abrupte de l'indépendance. D'où T-Rec, le label que Jean-Charles Versari et Cyril Bilbeaud ont lancé ensemble, pour héberger Versari et accueillir entre autres Fruitkey (actuelle autre formation emmenée par Jason Glasser), Tue-Loup, Late Mrs Eight, l'Enfance rouge, ou plus récemment Serge Teyssot-Gay par le biais du projet « Zone libre ». En attendant longliversari...

 

LOS CALAVERAS - behind the door
Les célébrités se forgent d’abord dans le périmètre plus ou moins restreint de proches et de fans de la première heure qui se chargent dès lors de porter la bonne parole. Los Calaveras ont depuis longtemps dépassé ce stade in Paris City. Le quatuor ressort de chacun de ses concerts relativement lessivé, essoré, avec eux , pas de lavage à sec mais une bonne détrempée… Déhanchés de facture déjà déposée mais au combien efficace, John, au chant, se pose tour à tour en Iggy Pop (« Pretty Loose ») ou en Mick Jagger alors que derrière les charbonniers en chefs, Aurélien (basse) et Aaron (batterie), alimentent en coke la locomotive, William (guitare) se chargeant de redessiner, à la sauce Calaveras, un paysage familier, celui d’un rock teinté de punk et de rock’n’roll qui emprunte autant aux Stooges (« »), qu’aux Sonics (« Night of the Whip », « Just Going On »), aux Stones et qu’aux Who. Au final quoi ? Des concerts ultra groove autour d’une marmite qui déborde de sueur… on aurait presque envie de les voir en supergroupe du style Pete Richards, Bill W. Asheton et Charlie Moon, Iggy Roslie-Jagger… Stompin’ and headbangin’ in the crowd…

version espagnoleversion anglosaxone

 

silent-radio est né(e) d'une expérience radiophonique de 10 ans et d'un goût pour la musique remontant à la création du statut des radios libres en 1981. A l'heure du web, internet a ouvert
un nouvel horizon, celui des radios en ligne déclinables au format "papier virtuel", dérivés des traditionnels fanzines. silent-radio propose la découverte de nouveaux artistes, indépendants, de la scène française et plus largement de la francophonie. A partir d'un slogan 'internationaliste' qui dit que "the roots of all music come from underground, comprendre qu'à moins d'être un produit fabriqué, élévé en batterie ou en château, l'origine est généralement 'underground', sous-terraine. silent-radio creuse avec ses petites mains à la recherche de démos, d'autoproductions, de concerts toutes couleurs musicales confondues. Sans pour autant dénigrer ceux qui, venus d'en bas, sont arrivés au sommet ou tout du moins sont arrivés à franchir un col de première ou deuxième catégorie, silent-radio ne fait que donner son avis et vous présente sans étiquette et sans préjugés les artistes francophones dans le texte ou dans la vie en les classant par couleurs ou par ordre alphabétique. En fouinant un peu sur le site -sinon c'est pas drôle -, vous trouverez des infos, des billets d'humeur, des redirections et (bientôt) des playlists sous forme de mix
rangés par univers musical... en attendant d'en faire une radio :o)