Enfant des années 1970, Joseph Fisher s'étant vu un jour demander par sa
grand-mère ce qu'il voulait faire plus tard, répondit "Je ne sais pas, mais
j'écrirais" ignorant qu'il venait de décrire à grands traits sa vie future.
On ne sait en effet pas très bien ce qu’a fait jusqu’ici Joseph Fisher, à
part écrire, en français, des chansons, inspirées tant par l'écoute de Brel
et Brassens que par celle d’Alain Chamfort et de Pierre Barouh, sur fond de
culture musicale anglo-saxonne (des Smiths au Velvet Underground et de
James Taylor à My Bloody Valentine) et brésilienne aussi.
Il se murmure que Joseph ne serait que son troisième prénom, qu'il doit son
patronyme à la météo marine et à la chanson "Viking Bank" du fondateur de
Saravah, qu’il aurait écrit un recueil de nouvelles parlant de ses
mésaventures sexuelles, qu’il aurait travaillé dans un magasin de jeu, une
enseigne de la grande distribution, un journal et une agence matrimoniale,
joué de la basse et de la guitare dans diverses formations musicales
parisiennes des années 1990 et que Bill Callahan de SMOG aurait été présent à son mariage, qui se solda naturellement par un divorce, mais ça, c'est la
vie.
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] out now [
Ovni musical comme on en voit peu. Ou pas assez. A la premiere ecoute on prend une baffe dans la gueule, à la Audiard, comme une balle dans la nuque. Exécution sommaire de la variété francaise... avec un sourire en coin. 1=0 prend les choses la ou Diabologum et Fugazi les ont laissées et livre un "rock sans"... sans hierarchie, sans angoisse fetale... entre filiation respectueuse de ses ainés et dégénérescence hip-hop alternatif... les doigts dans la prise... Un rock à poil qui, s'il te rate, il t'enrhume... Pour preuve, les 4 EP sortis en à peine plus de 24 mois et déjà des projets pour 2015.
] out now [ avec
Dora Dorovitch
Connect the Machine to the Map réunit un éventail d'artistes issus de mouvements d'expression assimilables à la culture hip hop, quelle que soit la base musicale qui serve leur propos. Le projet s'est monté autour des influences de Francisco Esteves (We Are Disco Doom Revenge) qui l'avaient déjà conduit à nouer des contacts avec Austin (Texas)(époque Binary Audio Misfits, post Expérience). Il révèle un nombre impressionnant de connexions souterraines transfrontalières. Beatmakers, producteurs, musiciens, poètes, philosophes, MCs, tous posent sur leurs propres compos ou celles d'autres artistes à travers le monde, ou partagent simplement les mêmes affiches... Berne, San Francisco, Montréal, Londres, Tours , Baltimore, Beyrouth, Amiens... Ils s'autoproduisent, montent leurs tournées eux-mêmes ou avec l'aide de tourneurs dévoués et se connaissent tous ou presque, recréant une espèce de cartographie d'un underground hip hop-electro-shoegaze... Comment donc ne pas en conclure que cet esprit DIY, agrémenté pour les plus actifs d'entre d'eux d'un nomadisme compulsif, reste le dernier havre de créativité propice à une énergie et une indépendance artistiques qui furent l'apanage des hippies, du rock'n'roll, puis du punk et de la sphère techno...
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Backbone Party se décrit comme résultant d’un syndrome sonore virulent, endémique et se transmettant par contact direct et indirect avec les ondes sonores produites par 4 musiciens porteurs asymptomatiques. Les symptômes sonores les plus fréquents appartiennent selon les cas aux sous-types alternatif, electro et indus. Assemblage électrique, organique, électronique. Kaléidoscope contemporain, entre Occident et Orient, entre vintage et numérique.
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SpleenvsIdeal Première aventure pour Quixote R.P.M.
Diptyque elliptique épileptique mastoc... Une énergie noire éblouissante qui place ce duo basse-batterieaux abords de la galaxie Patton-esque...
... un ovni musical en territoire français et l'un des secrets les mieux gardés (oubliés) de l'année 2007. (more)
Activiste musicien depuis plus de quinze ans, l'approche musicale de Francisco Esteves a toujours été large, entière et participative et son nouveau projet, We Are Disco Doom Revenge, n'échappe à la règle. Le numérique, l'analogique, l'humain sont les trois piliers de WADD Revenge que Cisco aime à présenter comme un projet "electro hip hop shoegaze". Fin 2011, il entre dans la boucle du projet Occupy International (spaz.org/~thmole/occupy). L'envie lui reprend alors de constituer un nouveau collectif. Le projet démarre comme une traînée de poudre. Francisco reprend donc la route une nouvelle fois avec un album, "Connect the Machine to the lips".
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Improbable rencontre entre un étudiant russe en graphisme et un ingé son du XIIe arrondissement parisien, The Tape affiche une créativité rare et débridée. La recette est simple (quoique). Une fois le beat et les bases de claviers posés, Ilya vient enrouler sa guitare autour des lignes de basse de Francisco. Les mélodies, souvent imparables, renvoient aux envolées de electro-pop triturées de Fosbury de Tahiti 80. Lorsque l'on passe derriçre le rideau vocal, on découvre alors une mécanique d'électronique vintage dont les cimes flirtent avec la cinématographie asphaltée d'un "Drive" aux accents nordiques.
En 2014, le groupe a décié de sortir 40 titres en 40 semaines. Un défi qui promet des titres dansants, entêtants, groovy : 40 Weeks 40 Tapes
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Francoise. Peut-etre juste un bon disque comme on en rencontre peu, écrit sous emprise mais sur un coin de table, de console, de boudeuse... Nonchalemment presque par inadvertance... Une verve musicale, une inspiration qui transporte, soulève, révèle un eden pas perdu pour tout le monde... Une musique, de référence pour certains, éculée pour d'autres, réécrite, sans rature ni bégaiement. Un album à la croisée d'un psychédélisme dandy et d'une génération X-rated... la Mecanique de l'orange et du désir de la pomme... Bienvenue chez vous. Please meet Francoise(more)
bio
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Lumi, l'un des groupes phares de la scène indé libanaise. Sombre et glamour, tendu et dansant, "Two Tears in Water" réunit un panel de titres qui évitent le piège d'une électro-rock simpliste qui se chercherait une identité par de simples boutures orientalisantes. "Don't F** With my Cat", "When People Say Yeah", "Not our War" ou "Banging in the Stars" sont de titres sur la brèche, capables de dynamiter un dance-floor.(more)
Premiers pas entre Genève et San Francisco, cités cosmopolites atypiques l'une comme l'autre mais aux destinées culturelles opposées. Errances au coeur de la grosse pomme, entrecoupées de saveurs africaines, avant d'opter pour une résidence parisienne pour un résultat flirtant avec le meilleur de la pop, du spoken word et du blues graisseux à la Beck teinté d'électro Moby-esque. A découvrir absolument... Sans plus de complexes que ceux jetés à même le disques... pour le plaisir... Ne serait-ce que pour "On the road2electro" qui n'y figure pas...
des histoires de groupes découverts de ci, de là... histoires de moulins à vent et d'idéalisme musical... les premiers chapitres de Quixote music s'écrivent avec le premier album de Spleen vs Ideal, We Insist et Velo... histoires d'auto-financement, d'auto-distribution, d'auto-distribution... parce que ça en vaut la peine et parce qu'on est jamais mieux servi que par soi-même ? avec derrière l'image un même désir commun à l'initiative French-o-rama,... montrer que la scène française regorge de groupe qui sont depuis longtemps en mesure de rivaliser avec leurs références anglosaxones... et s'en donnent les moyens... sinon ?! rein que l'histoire d'un fan de musique, Patrice Mancino, qui creuse l'underground français de ses petites mains, de Graf'Hit à silent-radio, en passant par french-o-rama et french-cuisine... parce que la musique doit rester quelque part... entre passion, utopie et idéalisme